« Tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire (…) l’UE est parfaitement cohérente avec ses engagements (…): développer un cadre légal et transparent » et « respecte les exigences des Etats partenaires », a indiqué l’UE, dans un communiqué reçu de l’ambassade de l’UE à Antananarivo.
Une étude effectuée par plusieurs instituts de recherche et l’ONG britannique Blueventures a dénoncé mercredi le caractère opaque des négociations des contrats de pêche UE-Madagascar et leur contenu inéquitable en défaveur de Madagascar.
Selon cette étude, les versements de l’UE ont diminué de 20% alors que les quotas de pêche européenne en eaux malgaches ont augmenté de 30% depuis 1986.
Le nouvel accord de partenariat en matière de pêche UE-Madagascar renégocié en mai pour la période 2013-14 « répond à de véritables exigences démocratiques, dans la mesure où son entrée en vigueur exige (…) un haut degré de transparence et un examen attentif et exigeant par les représentants politiques malgaches et européen », a réagi l’UE dans son communiqué.
« Il demeure indubitablement perfectible (…) », ajoute-t-elle cependant.
L’UE a des accords de pêche avec plusieurs pays. Ils permettent aux navires européens d’exploiter les ressources excédentaires de ces partenaires en échange d’un soutien financier visant au développement de la pêche durable dans ces pays.
Les trois quarts des ressources halieutiques (poissons, etc) de l’UE sont épuisées, selon l’ONG Blueventures, spécialisée dans la protection de la biodiversité marine.