« Nous sommes prêts à tenir une session spéciale de négociations à Marioupol. Pour sauver nos gars, (le bataillon) Azov, les soldats, les civils, les enfants, les vivants et les blessés. Tout le monde », a écrit Mikhaïlo Podolyak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky sur son compte Twitter.
« Nous sommes prêts à venir avec Mykhaïlo Podolyak à n’importe quel moment pour ces négociations, dès que nous recevons confirmation de la partie russe », a pour sa part déclaré le négociateur en chef ukrainien David Arakhamia sur sa chaîne Telegram.
Après des semaines de combats, la ville semble être en passe de tomber aux mains des forces russes, qui ont intensifié leurs frappes, selon l’un des commandants militaires ukrainiens assiégés à Marioupol.
« L’ennemi est 10 fois plus nombreux que nous », a déclaré Serguiï Volyna, de la 36e brigade d’infanterie de marine.
Selon le président Zelensky, les militaires ukrainiens retranchés dans le vaste complexe sidérurgique d’Azovstal, dernier îlot de résistance dans la ville, « protègent au prix de leur vie (…) environ un millier de civils, femmes et enfants ».
Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du bataillon Azov, une des deux formations ukrainiennes qui résistent encore à Marioupol, a souligné mercredi dans un message vidéo sur Telegram que la situation était « critique » dans l’usine pilonnée par l’aviation russe avec « des bombes super puissantes ». Il a appelé les dirigeants internationaux à « sauver avant tout » les civils se trouvant dans l’usine.
Le couloir humanitaire depuis Marioupol, le premier depuis samedi, n’a pas fonctionné, a annoncé dans la soirée la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk en accusant les Russes d’avoir violé le cessez-le-feu et bloqué les cars.
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