Il s’agit de la première visite d’un président français en Norvège depuis celle effectuée par François Mitterrand en 1984, soit depuis 41 ans.
Le chef de l’Etat et son épouse Brigitte est accompagné des ministres des Armées Sébastien Lecornu, de l’Economie Eric Lombard et de l’Europe Benjamin Haddad.
Les deux pays doivent signer un accord de partenariat stratégique et un autre sur la capture et la séquestration de carbone, a précisé l’Elysée.
Emmanuel et Brigitte Macron seront reçus en audience par le roi Harald et son épouse Sonja, qui donneront un dîner en leur honneur.
L’accord de partenariat stratégique vise à « renforcer des coopérations déjà denses » en matière de défense, d’innovation et de transition énergétique et écologique, a indiqué l’Elysée.
Il portera notamment sur la coopération au sein de l’OTAN, le renforcement de l’interopérabilité entre les deux armées, les opérations conjointes dans le Grand Nord et le soutien à des projets industriels de défense.
Le constructeur français Naval Group est candidat à la livraison de frégates à la Norvège. L’appel d’offres est toujours en cours et aucune annonce n’interviendra en la matière durant la visite, souligne l’Elysée.
Une semaine après sa visite au Groënland, Emmanuel Macron soulignera aussi « l’engagement de la France dans la région nordique et arctique, notamment en matière de sécurité », a ajouté la présidence française.
Le 15 juin, le président français a critiqué la volonté de Donald Trump de mettre la main sur ce territoire autonome du Danemark et appelé à renforcer la sécurité de l’Arctique face aux ambitions chinoises et russes sur les nouvelles routes maritimes.
Mardi matin, Emmanuel Macron participera à un brief opérationnel sur des opérations en cours des forces navales françaises dans la région à bord de la frégate multimissions Normandie dans le port d’Oslo.
Le déplacement en Norvège, pays membre de l’Otan mais pas de l’Union européenne, sera aussi « l’occasion de réaffirmer la position européenne face aux conflits en Ukraine et au Proche et Moyen-Orient ».
Le dirigeant français rejoindra ensuite le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas). Les 32 pays de l’alliance vont se pencher mardi et mercredi, sous la pression de Donald Trump et de la menace russe, sur une augmentation de leurs dépenses militaires à hauteur de 5% de leur PIB.
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