Après l’armée de terre en janvier 2019 à Toulouse et l’armée de l’air l’an dernier à Orléans, c’est au tour de la marine d’accueillir le chef de l’Etat dans l’un des deux plus grands ports militaires français, avec Toulon où il avait présenté ses voeux en 2018.
Accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, de la ministre déléguée Geneviève Darrieussecq et des principaux gradés de l’armée, Emmanuel Macron fera un tour d’horizon des missions en cours, notamment au Sahel, et des grands enjeux militaires de l’année au cours d’un discours à la Préfecture maritime en milieu d’après-midi.
Sa visite sera tout particulièrement axée sur « l’excellence de la formation dans les armées, portant une promesse républicaine d’égalité des chances et de progression au mérite », a indiqué l’Elysée.
Il échangera ainsi avec des élèves, notamment des mousses, du Centre d’instruction navale « sur leur parcours de formation jusqu’à l’emploi opérationnel dans les forces ». Puis il montera à bord de la frégate multi-missions (FREMM) Bretagne « pour rencontrer des marins dans leur environnement opérationnel », selon la présidence.
En juillet 2017, peu après son élection, Emmanuel Macron s’était rendu à Brest pour y visiter la base opérationnelle des sous-marins de l’île Longue, avant d’effectuer une brève plongée à bord du sous-marin lanceur d’engins (SNLE) Le Terrible.
Il a annoncé en décembre que le futur porte-avions français serait, comme le Charles-de-Gaulle, à propulsion nucléaire.
Pour 2021, le budget des Armées s’élève à 39,2 milliards d’euros, en hausse pour la troisième année consécutive (+4,5% sur un an), conformément à la Loi de programmation militaire 2019-2025 (LPM), qui doit faire cette année l’objet d’une clause de revoyure.
Emmanuel Macron est en outre attendu sur la stratégie de la France au Sahel alors que montent les interrogations huit ans après le début de l’intervention militaire antijihadistes (opérations Serval puis Barkhane), mais il ne devrait pas faire d’annonces sur ce sujet à Brest selon son entourage. Le chef de l’Etat doit participer en février à N’Djaména à un sommet avec ses homologues du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad).