« L’Etat est actionnaire à hauteur d’un tiers du capital. Nous avons des discussions constantes avec les actionnaires coréens. Notre volonté, c’est que lorsque ces derniers réaffirmeront leur volonté de céder leur part, nous puissions discuter avec eux d’une alliance stratégique » avec un autre partenaire, a rappelé le ministre lors d’une visite à Saint-Nazaire.
« Nous souhaitons accompagner le développement du groupe STX, nous souhaitons assurer la pérennité de sa capacité à produire et à investir, ce qui veut dire trouver les investisseurs de long terme, industriels, et qui garantissent l’ancrage en France, et en particulier à Saint-Nazaire », a-t-il plaidé devant la presse.
M. Macron a écarté l’éventualité d’une nationalisation. « Ce qui est important, c’est de trouver des co-actionnaires industriels de long terme », a-t-il dit, à l’occasion de sa visite lors de laquelle a été annoncée une nouvelle commande de deux paquebots de la part du groupe italo-suisse MSC, pour un montant d’un milliard et demi d’euros.
Interrogé sur des repreneurs potentiels, M. Macron a évoqué « beaucoup de rumeurs ». « Ca peut être des Français, des étrangers, mais l’Etat restera à une part significative de capital et avec la volonté d’accompagner véritablement le développement du groupe », a-t-il promis.
« Nous continuerons à tout faire pour que, dans la durée, STX demeure un acteur industriel fort, ancré dans ce territoire, ancré dans sa filière, pour que au-delà de 2020 nous puissions avoir beaucoup plus de visibilité sur ce qui adviendra sur la charge et sur l’activité » des chantiers navals, a assuré le ministre.
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STX OFFSHORE & SHIPBUILDING