Le bénéfice net a reculé de 48% à 755 millions de dollars, et le chiffre d’affaires de 17% à 10,11 milliards de dollars.
La baisse « est principalement due à la détérioration des tarifs du fret, tombés à un niveau historiquement bas, en particulier vers la fin du troisième trimestre, ainsi qu’à l’incidence de la faiblesse des cours du pétrole sur les bénéfices de Maersk Oil », a souligné dans un communiqué le directeur général Nils Andersen.
Un conteneur a coûté 19% moins cher à expédier qu’un an auparavant, tandis que le prix du baril a chuté de plus de moitié.
Pris dans la tourmente du secteur maritime alors qu’il voulait en profiter pour affaiblir ses concurrents les plus petits, Maersk Line, qui contrôle 15% du transport maritime de conteneurs, avait annoncé mercredi la suppression de 4.000 emplois d’ici à la fin 2017, et renoncé à commander six navires géants sur lesquels il avait posé une option.
La semaine précédente, Maersk Oil avait révélé un projet de réduction de 10 à 12% de ses effectifs.
« C’est une période de croissance faible, ça ne fait pas de doute, mais la véritable inquiétude qu’il nous faut avoir est que nous sommes présents dans une industrie du transport maritime où il y a beaucoup de capacités et dont le marché ne croît pas aussi vite que ne l’attendaient ses opérateurs », a expliqué M. Andersen.
Il a estimé que le groupe avait accumulé une trésorerie assez conséquente « pour investir dans des actifs en crise ou intéressants dans notre coeur de métier ».
À la Bourse de Copenhague à 10H40 GMT, l’action était quasi stable (-0,10%) dans un marché en baisse de 0,25%.
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A.P. MOELLER-MAERSK