Au deuxième trimestre, Maersk est repassé dans le vert avec un bénéfice net de 141 millions de dollars contre une perte de 2 millions un an plus tôt.
Le groupe a enregistré une hausse globale de ses résultats sur un an grâce à une augmentation de ses prix et une meilleure gestion de son activité, permettant de réduire les coûts.
« Le prix unitaire s’est amélioré de 3,5%, grâce à un meilleur réseau, permettant ainsi d’améliorer les échéanciers et de réduire la consommation de carburant », a fait savoir le groupe.
D’avril à juin, l’Ebitda a bondi de 54% sur un an, à 1,36 milliard de dollars, et le bénéfice net sous-jacent –indicateur privilégié de Maersk qui exclut les cessions, acquisitions et dépréciations– a été multiplié par près de 9, à 134 millions.
Le chiffre d’affaires a lui aussi progressé, mais plus timidement, de 0,5%, à 9,6 milliards de dollars. L’année dernière, ce chiffre avait été tiré par l’acquisition de son concurrent allemand Hamburg Süd pour 3,7 milliards d’euros.
« Nous maintenons nos prévisions pour 2019, tandis que l’environnement macroéconomique continue d’être sujet à d’importantes incertitudes », a noté le directeur général, Søren Skou, cité dans le rapport trimestriel.
Le contexte de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, ainsi que les incertitudes liées au Brexit inquiètent Maersk.
Le groupe prévoit un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 5 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année.
Depuis la vente en 2017 de sa division pétrolière à Total, Maersk a entrepris une importante restructuration visant à se recentrer sur le transport et la logistique.
Il a vendu en mars ses actions dans le groupe pétrolier et gazier français, ce qui lui permet d’afficher une trésorerie épanouie.
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A.P. MOELLER-MAERSK
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