Grâce à des coûts réduits et une capacité améliorée, et malgré l’impact négatif de la pandémie du nouveau coronavirus sur ses activités, le bénéfice du groupe a été multiplié par 1,8 de juillet à septembre, à 927 millions de dollars (780 millions d’euros) tandis que son chiffre d’affaires a légèrement reculé (-1%) à 9,9 milliards de dollars.
« L’exécution disciplinée de notre stratégie (de réduction des coûts) a conduit à une solide croissance des bénéfices (…). Dans le même temps, nous avons réussi à intégrer et à simplifier davantage l’organisation de (la branche) Océan & Logistics, (…) soutenant ainsi nos solides performances financières dans le domaine de la logistique et des services », s’est félicité le PDG du mastodonte danois, Søren Skou, à la tête de l’entreprise depuis quatre ans et qui préside depuis 2017 à son recentrage sur les activités de transport.
Le groupe a indiqué mardi soir revoir à la hausse ses prévisions pour l’ensemble de l’année avec un résultat brut d’exploitation (Ebitda) de l’ordre de 8 à 8,5 milliards de dollars (contre 7,5 à 8 milliards annoncés auparavant).
Dans la branche « Océan », malgré une baisse des volumes de 3,6% du fait de la crise du Covid-19, le résultat brut d’exploitation a grimpé de 39% à 1,8 milliard de dollars, à la faveur de la flexibilité des capacités et d’une baisse des coûts combinées à la hausse temporaire des taux de fret grâce à une reprise soudaine de la demande sur certaines routes.
En octobre, Maersk avait annoncé licencier 2.000 employés à travers le monde, soit 2,5% de sa masse salariale, dans le cadre d’un nouveau processus de restructuration.
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A.P. MOELLER-MAERSK