« L’évaluation de l’impact de l’implantation de parcs éoliens passe par une meilleure connaissance de l’évolution naturelle de ces écosystèmes », indique dans un communiqué l’institut basé à Brest.
Les dunes hydrauliques, formées par l’action combinée des courants marins et de la houle, sont relativement fréquentes dans les futures zones d’implantation des parcs éoliens. « Ces environnements sont mal connus », a assuré à l’AFP Maëlle Nexer, coordinatrice scientifique à France énergies marines.
Par ailleurs, du fait de leur extrême variabilité morphologique et de leur vitesse de déplacement, ces dunes peuvent avoir un impact sur les parcs éoliens et nécessiter des opérations de surveillance accrues, selon l’institut.
Plusieurs campagnes d’études des fonds marins seront menées entre 2019 et 2021 sur le site du futur parc de Dunkerque dans le cadre du projet de recherche DUNES.
Les deux premières seront menées du 4 au 6 septembre et du 23 au 25 septembre 2019. Au programme: échantillonnage de la faune marine, des micro-organismes jusqu’aux poissons.
Ces campagnes seront complétées en octobre par une cartographie des fonds marins.
Le projet, qui produira des recommandations, bénéficie d’une aide de l’Etat et de France énergies marines. Doté d’une enveloppe de 1,2 million d’euros, il est piloté par le Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) et coordonné par France énergies Marines.
D’une puissance de près de 600 MW et doté d’environ 45 éoliennes, le parc de Dunkerque doit permettre de fournir en électricité 500.000 foyers à partir de 2026.