« Tous sont sains et saufs. Sept migrants, six hommes et une femme, ont été remis à la Border Force britannique et onze autres, de la seconde embarcation, étaient en route vers Calais pour être remis à la PAF (police aux frontières, ndlr) », a indiqué à l’AFP une porte-parole de la préfecture maritime.
Vers minuit, un remorqueur de la marine française « a repéré une embarcation en mer. Il y a eu ensuite un passage de relais à la Border Force, qui a récupéré via son embarcation les sept migrants, six hommes et une femme », d’après la même source.
D’importants moyens ont été engagés par les autorités françaises, avec un avion de patrouille maritime, un hélicoptère, un remorqueur et un patrouilleur.
Vers 02h00, c’est un ferry qui a cette fois-ci alerté les autorités après avoir découvert une autre embarcation faisant route vers l’Angleterre et qui était en détresse, en panne, avec onze migrants à bord.
« Toutes les personnes ont été récupérées par un patrouilleur des douanes, au nord-est du Cap Gris-Nez », a indiqué la porte-parole, précisant que l’embarcation était partie de Calais. Les onze migrants étaient en route jeudi matin pour être remis à la PAF.
Les bonnes conditions climatiques (pleine lune, mer calme) pourraient expliquer cette double tentative.
Le 13 novembre, 17 migrants dont trois mineurs, se disant iraniens, avaient déjà traversé la Manche sur un bateau de pêche volé à Boulogne-sur-Mer, avant d’être interceptés près de Douvres.
La densité du trafic, les courants importants, les hauts fonds, le vent quasi permanent et la température de l’eau rendent la traversée du détroit du Pas-de-Calais (33 km de distance minimale) très difficile et extrêmement dangereuse.
D’après la préfecture maritime, il y a eu 23 tentatives de traversées « en embarcation de fortune » de la Manche en 2016 et 13 en 2017.