La Force d’intervention philippine dans ce secteur a déclaré qu’elle « déplore et condamne fermement la poursuite de la conduite illégale, agressive et déstabilisatrice » des garde-côtes chinois et des navires de la « milice » dans ces eaux.
Vendredi matin, la force d’intervention a déclaré avoir été informée que des navires des garde-côtes chinois et de la milice maritime chinoise s’étaient livrés à du harcèlement, des manoeuvres dangereuses et avaient eu un comportement agressif à l’égard des bateaux philippins.
La Chine revendique la quasi-totalité de la voie navigable, lieu d’échanges commerciaux se chiffrant chaque année a plusieurs milliards de dollars. Elle a en outre ignoré une décision internationale selon laquelle cette revendication ne reposait sur aucune base juridique.
Dans un communiqué, le porte-parole des garde-côtes chinois a accusé les bateaux philippins d’avoir pénétré dans les eaux entourant le récif « sans avoir obtenu l’autorisation du gouvernement chinois ».
« Les garde-côtes chinois ont émis des avertissements sévères, ont suivi leur trajectoire pendant toute leur durée et ont contrôlé efficacement les navires philippins conformément à la loi », a déclaré le porte-parole.
Au cours des derniers mois, des bateaux philippins ont été harcelés par des navires chinois dans cet espace maritime dont Pékin revendique la quasi-totalité malgré les prétentions concurrentes des Philippines, du Vietnam, de la Malaisie et de Brunei.
Les velléités de la Chine en mer de Chine méridionale ont à nouveau été mises en évidence après qu’elle a publié une nouvelle carte « standard » sur laquelle les zones revendiquées chevauchent celles de plusieurs pays de la région.