Mais les exercices prévus « ne sont pas dirigés contre une tierce partie », a assuré l’agence officielle Chine Nouvelle, citant le chef d’Etat-major général de l’armée chinoise, le général Fang Fenghui, s’exprimant lors d’une rencontre avec son homologue russe à Moscou, le général Valery Gerasimov.
Leur but est de « jouer un rôle positif dans la préservation de la sécurité et de la stabilité régionale », selon l’agence.
La flotte chinoise, modernisée ces dernières années et qui compte désormais un porte-avions, enverra quatre destroyers, cinq frégates et un navire de ravitaillement, tandis que la Russie mobilisera 11 navires de surface, un sous-marin et trois avions.
L’escadre a quitté lundi la grande base navale de Qingdao (est) pour gagner Vladivostok. Les manoeuvres se dérouleront dans la baie de Pierre le Grand, selon le quotidien Global Times.
Chine Nouvelle a décrit les effectifs chinois mobilisés comme « la plus importante force que la flotte chinoise a envoyée pour des manoeuvres conjointes ».
Toutefois, le précédent et premier exercice conjoint avec la Russie l’an dernier avait mobilisé 16 navires de surface chinois et deux sous-marins, ainsi que sept navires russes, selon le rapport 2012 du ministère chinois de la Défense accessible en ligne.
Le Japon réclame le retour de sa souveraineté sur les îles Kouriles, conquises par l’armée rouge soviétique en 1945, et Pékin revendique sa souveraineté sur les Diaoyu, appelées Senkaku en japonais, un petit archipel inhabité en mer de Chine orientale, à l’origine d’un regain de friction entre les deux pays depuis un an.
Les manoeuvres navales conjointes seront suivies d’exercices antiterroristes bi-annuels entre unités chinoises et russes du 27 juillet au 15 août en Russie, selon Chine Nouvelle.