Ces exercices se tiennent au large des côtes méridionales de la péninsule coréenne et devraient durer deux jours, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense.
Les Etats-Unis ont annoncé que le porte-avions à propulsion nucléaire USS George Washington y participait. Sont également mobilisés des navires lanceurs de missile, des hélicoptères anti-sous-marins et des avions de détection et de commandement, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Les états-majors américain et sud-coréen affirment que ces manoeuvres ont des fins civiles.
« Il s’agit d’un exercice annuel de recherches et de sauvetage, de nature humanitaire », a déclaré le porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense, Wi Wong-Seop.
Comme à son habitude, la Corée du Nord a condamné cette semaine ces manoeuvres et ordonné à ses troupes de « se tenir prêtes à lancer une opération à n’importe quel moment ».
La situation sur la péninsule « se tend à nouveau », a mis en garde Pyongyang, qui prévient Washington que plus ses soldats se rapprocheront du Nord, « plus leurs actions peuvent provoquer des désastres imprévisibles ».
Le ton est monté d’un cran sur la péninsule après l’annonce la semaine dernière par Séoul et son allié américain d’un plan prévoyant une « dissuasion adaptée » face à la menace nucléaire posée par le Nord.