« On avait pris l’engagement de publier un arrêté dans les 48 heures, et on l’a fait, avec les toutes les données que nous avions », a insisté la ministre devant la presse, recevant le président de la collectivité territoriale de Martinique Alfred Marie-Jeanne.
Si l’arrêté de catastrophe naturelle après l’ouragan Irma et ses vents à 350 km/h début septembre a été « global », pour Saint-Barth et Saint-Martin, ce n’est pas le cas pour l’ouragan Maria, qui a frappé les Antilles les 18 et 19 septembre. « On n’a pas le même niveau de cyclone, on est en dessous du vent qui permet de classer l’arrêt en vent cyclonique », a-t-elle expliqué.
Les élus de Guadeloupe ont notamment déploré que l’arrêté ne classe, pour les dommages causées par les vents cycloniques, que deux communes des Saintes, alors que l’ensemble des communes guadeloupéennes ont été selon eux touchées.
La ministre a rappelé qu’un fonds de secours pour les Outre-mer a aussi été mis en place. Un dispositif complémentaire à celui des assurances, pour « indemniser les dégâts matériels non assurés des particuliers sous conditions de ressources, des petites entreprises, des collectivités locales ainsi que les pertes de fonds et de revenus des exploitants agricoles ».
Dans un deuxième temps, a-t-elle précisé, « nous allons travailler dossier par dossier, communes par communes », « parce qu’il y a eu des dégâts importants, et il n’y a pas le niveau de vent qui peut être reconnu cyclonique, (…) donc nous allons travailler pour apporter des réponses dans les jours à venir ».
« Personne ne sera oublié, et des solutions seront trouvées pour tout le monde, que ce soit l’habitant, la collectivité, ou que ce soit un agriculteur », a-t-elle promis.
La ministre devait aussi recevoir dans la journée le président de la région Guadeloupe Ary Chalus.
Maria et ses rafales à 260 km/h ont notamment ravagé 100% des bananeraies de Guadeloupe et 70% de celles de Martinique. La banane est la principale culture d’exportation des deux îles.