Marineland avait perdu une cinquantaine de poissons, des raies ainsi que quatre tortues lors des intempéries. La ferme pour enfants adjacente (Kids Island) avait aussi déploré la perte d’une cinquantaine d’animaux (canards, lapins, poules, chèvres et moutons).
Par ailleurs l’orque Valentin de 19 ans était morte peu de temps après d’une « torsion de l’intestin », sans lien direct avec les inondations selon la direction.
La direction départementale de la protection des populations, service de l’Etat, avait indiqué en novembre dans Nice-Matin que des traces d’hydrocarbures avaient été décelées dans le bassin des orques du parc marin, submergé par une vague.
Le parc avait également été mis en cause en janvier par un article du Point, qui évoquait des prélèvements dans un ruisseau traversant le parc faisant apparaître des traces d’hydrocarbures.
Le 22 janvier, la direction de Marineland avait précisé que les dernières analyses excluaient toute présence d’hydrocarbure au sein du parc et dans le ruisseau le traversant (le vallon de la Maïre).
La présence d’eau de mer a toutefois été constatée dans ce ruisseau, liée à une rupture de canalisation provoquée par les intempéries. « Nous prenons toutes les dispositions pour faire réparer ces canalisations dans les meilleurs délais », avait alors indiqué la direction dans un communiqué.
Fondé il y a 45 ans, désormais propriété du géant espagnol Parques Reunidos, le parc accueille 1,2 million de visiteurs venus admirer une quarantaine d’espèces, dont des ours polaires.
Aucun bilan n’a été fait sur l’impact financier de cette longue fermeture. Un nouveau directeur du site, arrivé récemment sur place, doit bientôt dévoiler des nouvelles animations, sans doute plus pédagogiques, pour les visiteurs.
Malgré son succès populaire, le parc est en effet sur la défensive face aux militants « anti-delphinariums ».