Ce projet « entraînera (…) la création d’un nouveau centre urbain à l’échelle de la ville et de son agglomération, la mise en valeur du quartier historique de la médina (vieille ville, ndlr) et de son littoral touristique », affirme un communiqué du Palais royal.
Edifié sur 12 hectares, il doit aussi permettre « l’identification désormais claire » de Casablanca, mégalopole de près de cinq millions d’habitants, « en tant que destination phare du tourisme de culture, de tourisme d’affaires et de la croisière », selon la même source.
Le projet nécessitera sept ans de travaux.
D’après le texte, il s’agit du premier volet d’une « série de projets déployés par Wessal Capital », conçu par le Maroc et présenté comme « le plus important fonds » souverain d’Afrique.
Outre Rabat, il est alimenté par les Emirats, le Koweït, le Qatar et l’Arabie saoudite, et l' »enveloppe globale d’investissements en fonds propres atteint 3,4 mds USD », est-il précisé.
En 2011, les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) avaient invité le Maroc et la Jordanie -les deux seules autres monarchies arabes- à rejoindre leur club, fermé depuis sa création en 81.
Cette démarche avait été accueillie positivement par Rabat, qui avait toutefois réitéré « son attachement » à la construction de l’Union du Maghreb arabe.
Si elle n’a pas abouti, un partenariat stratégique a été signé la même année avec le CCG, prévoyant le financement de projets de développement au Maroc à hauteur de cinq mds USD sur cinq ans.