« On a réussi en vaccinant la population (…) à faire en sorte que les chiffres augmentent mais n’explosent pas », a-t-il déclaré sur TF1.
« Aujourd’hui, on a un bilan de 67 personnes » touchées, a-t-il ajouté, rappelant la mort d’une fillette de 3 ans la semaine dernière sur l’île de l’océan Indien, dans la commune de Koungou. « Pour l’instant le choléra est circonscrit à un quartier même si hier (lundi) nous avons trouvé une personne dans un autre quartier ».
Interrogé sur le risque d’une propagation de l’épidémie en métropole, le ministre de la Santé a appelé à « ne pas se faire peur ».
« Il faut rappeler que le choléra, quand il est traité, c’est-à-dire avec un traitement antibiotique, a un taux de mortalité qui est très faible aux alentours de 1,5% », a-t-il souligné. « On est vraiment sur une maladie qui, quand elle est bien prise en charge, permet de s’en sortir au bout de quelques jours ».
Les premiers cas de choléra à Mayotte ont été recensés mi-mars chez des personnes revenant des Comores voisines, où l’épidémie flambe avec 98 décès selon le dernier bilan officiel.
A Mayotte, les premiers cas diagnostiqués chez des patients n’ayant pas quitté l’île sont apparus fin avril.
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