« Dans la perspective du rétablissement rapide de l’accès aux services de télécommunications et à internet sur l’ensemble du territoire, l’Arcep a reçu des demandes d’autorisation d’utilisation de fréquences à titre temporaire », explique dans un communiqué l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, en charge des attributions de fréquences mobiles.
L’accès à ces bandes de fréquences permet aux opérateurs de faire fonctionner leurs réseaux de téléphonie et d’internet mobiles.
De nouvelles autorisations temporaires « auraient notamment vocation à pallier les risques de saturation des réseaux mobiles durant la période de rétablissement des infrastructures », précise l’Arcep.
Sur l’archipel, le cyclone Chido, qui a fait plusieurs dizaines de morts selon un décompte provisoire, a également fait des dégâts matériels considérables.
La quasi-totalité des infrastructures de réseau des trois opérateurs présents à Mayotte est hors service et le bilan définitif des dommages n’a pas encore pu être effectué.
Mardi soir, le réseau de téléphonie mobile demeurait toujours indisponible à 80%.
La consultation ouverte par l’Arcep jusqu’au 9 janvier invite les opérateurs à transmettre leurs besoins de nouvelles fréquences sur l’archipel.
Ces autorisations seraient délivrées pour des périodes allant de six mois à trois ans, a précisé l’Arcep.