Pendant une heure, la vingtaine de militants ont fermé le portail qui mène au quai des milliardaires, déployant des banderoles « Désarmons les criminels climatiques » et « Ne laissons pas les ultra-riches détruire la planète », a constaté l’AFP.
Le port Vauban d’Antibes, qui se présente comme le premier port de plaisance en Méditerranée avec 1.500 postes d’amarrage, en offre 18 pour les navires de superyachting, dont la longueur peut atteindre jusqu’à 160 mètres.
« Il est inadmissible de demander des efforts aux précaires quand on ne fait rien contre les ultra-riches », a justifié Raphaël Radeau, porte-parole d’Attac, association d’action citoyenne qui a lancé le 15 septembre un appel pour « désarmer » les propriétaires de jets privés ou de superyachts, et qui a déjà selon elle été signé par 10.000 personnes.
Selon les calculs d’Attac, qui s’appuie sur les données du compte Twitter « Yacht CO2 Tracker », l’un des navires amarrés à Antibes a dépensé à lui seul « 28 ans d’émissions d’un Français moyen » en une croisière, du 27 août au 8 septembre, soit 280 tonnes de CO2.
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