Ces avertissements de Londres interviennent alors que la tension continue de monter en mer Rouge, par où transite 12% du commerce mondial.
Dimanche, l’armée américaine a indiqué avoir coulé trois navires des Houthis, après des attaques contre un porte-conteneurs du transporteur danois Maersk. Dix rebelles ont été tués dans cette frappe, selon un porte-parole du mouvement.
Le Royaume-Uni, qui fait partie de la coalition internationale créée pour faire face aux attaques des Houthis en mer Rouge, a envoyé mi-décembre le destroyer britannique HMS Diamond dans la région.
Dans une tribune intitulée « Nous devons protéger la mer Rouge », Grant Shapps affirme que le Royaume-Uni est « prêt à prendre des actions directes » contre les rebelles Houthis.
« Nous n’hésiterons pas à prendre des mesures supplémentaires contre les menaces à la liberté de navigation en mer Rouge », poursuit-il, rappelant que le HMS Diamond a déjà abattu un drone d’attaque ciblant la navigation commerciale.
Les attaques des rebelles constituent « un test pour la communauté internationale », affirme Grant Shapps.
Depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le Hamas à Gaza, les Houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen et sont proches de l’Iran, ont multiplié les attaques en mer Rouge contre des navires qu’ils estiment « liés à Israël », en solidarité avec le territoire palestinien, bombardé et assiégé par Israël.
L’Iran est accusé d’aider les rebelles yéménites à mener ces attaques, mais la République islamique a toujours démenti leur fournir des équipements militaires.
Dimanche, le ministre des Affaires étrangères britannique David Cameron a indiqué avoir parlé avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian des attaques des Houthis « qui menacent des vies innocentes et l’économie internationale ».
« J’ai clairement indiqué que l’Iran avait sa part de responsabilité dans la prévention de ces attaques, étant donné le soutien qu’il apporte depuis longtemps aux Houthis », a écrit David Cameron sur X.