L’indice de la NOAA mesurant les extrêmes climatiques en terme de températures, de précipitation et de nombre d’ouragans, a été en 2013 légèrement sous la moyenne, ce qui marque une exception, selon les climatologues de la NOAA (National Oceanic and atmospheric Administration).
« L’indice des extrêmes climatiques a été plus fréquemment au-dessus de la moyenne durant les années 1990 et 2000 que dans le passé », a observé Jake Crouch, un météorologue de la NOAA, précisant que cet indice existe depuis 1900.
« Aux Etats-Unis, nous connaissons plus d’années où l’indice des extrêmes climatiques est au-dessus de la moyenne (…) et à cet égard 2013 fait figure d’exception », a-t-il expliqué.
En 2011, il y a eu quatorze désastres météorologiques et onze en 2012, a précisé lors d’une conférence de presse Adam Smith, un climatologue de la NOAA.
En 2013, il n’y a eu toutefois que deux ouragans dans l’Atlantique Nord, un chiffre « très au-dessous de la moyenne » et « le plus faible depuis 1982 », a souligné la NOAA.
Le pays a également été touché en 2013 par environ 900 tornades, mais il s’agit du plus faible nombre depuis 1989, inférieur à la moyenne annuelle (1.250), selon la NOAA.
Les événements météorologiques les plus coûteux ont été des tornades dans le Midwest et le nord-est en mai, ainsi que dans la vallée de l’Ohio (nord) en novembre.
Des inondations dans le Colorado (ouest) et une sécheresse accompagnée d’une vague de chaleur dans l’ouest des Etats-Unis –notamment en Californie–, qui a duré de mars à septembre, ont également représenté les pertes les plus lourdes de 2013.
De fortes perturbations météorologiques dans le sud-est et le Midwest au printemps ont également provoqué des dégâts dépassant chacun le milliard de dollars, indique la NOAA.
La température moyenne aux Etats-Unis, à l’exclusion de l’Alaska et de Hawaii, a atteint 11,3 degrés Celsius l’an dernier, soit 0,16 degré au dessus de la moyenne du 20e siècle, ce qui en a fait la 37e année la plus chaude depuis le début des relevés de température il y a 119 ans.
2012 avait été l’année la plus chaude jamais enregistrée aux Etats-Unis (12,94 degrés), rappelle Jake Crouch.