Etudiant en médecine à Brest, le nouveau champion est monté en 52 secondes 09 centièmes, battant de près de quatre secondes le record détenu par le Nantais Loïc Sellin, 34 ans, surnommé le « Phare de l’athlé », qui avait grimpé en réalisant un chrono de 56 secondes et 29 centièmes.
« Je me suis entraîné tout seul en alternant les footing et les montées de marches à Quimper », a dit le nouveau champion finistérien, qui a participé à l’épreuve par « goût de l’effort ».
« Quand on arrive en haut du phare on n’est plus lucide », a déclaré le jeune athlète qui pratique l’escrime et apprécie l’épreuve car elle lui permet de muscler ses cuisses.
« C’est à peine croyable, les gens se découvrent des aptitudes qu’ils ignoraient totalement, cette épreuve ne ressemble à aucune autre », a dit l’organisateur de la montée du phare, Corentin Péoc’h.
140 concurrents ont participé cette année à l’épreuve dont l’ancien recordman, Loïc Sellin, qui s’est contenté de la 3e place avec 56 secondes et 58 centièmes.
Triple vainqueur de l’épreuve, il s’était déjà incliné à la 2e place en 2011 derrière un autre finistérien, Vincent Lucas, 24 ans, qui s’était imposé en 56 secondes et 86 centièmes.
Ce contre-la-montre insolite avait été organisé pour la première fois en 2007 à l’occasion des 110 ans du phare.
Construit sur la pointe de Saint-Pierre, dans la commune de Penmarc’h (sud du Finistère), le phare, haut de 66 mètres, sécurise une des côtes les plus dangereuses de la région en raison de la présence de nombreux rochers.
Entièrement automatisé, le phare d’Eckmühl, inscrit depuis 2005 à l’inventaire des monuments historiques, est visité chaque année par plus de 50.000 personnes.