« Nous avons déjà des sanctions mais nous sommes en train d’en considérer des supplémentaires, oui », a répondu à des journalistes le dirigeant démocrate qui a déjà jugé le président Poutine « responsable » de la mort de Navalny annoncée vendredi dans une prison de l’Arctique.
Les Etats-Unis et l’Union européenne appliquent déjà une batterie de sanctions contre Moscou depuis le déclenchement de la guerre consécutive à l’invasion russe en Ukraine le 24 février 2022.
Et le président Biden avait indiqué samedi avoir dit à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky sa « confiance » dans la poursuite de l’aide militaire américaine à Kiev, actuellement bloquée par la Chambre des représentants du Congrès.
Le Sénat, à majorité démocrate, a approuvé une nouvelle enveloppe comprenant 60 milliards de dollars d’assistance militaire pour l’Ukraine, qui la réclame désespérément aux Etats-Unis et à ses alliés occidentaux.
Mais le chef de la majorité des républicains à la Chambre des représentants, Mike Johnson, refuse tout vote sur le projet.
Le président démocrate Biden a assuré lundi qu’il « serait heureux » de discuter avec M. Johnson, dont les positions sont sous influence de l’archifavori aux primaires républicaines en vue de la présidentielle de novembre, l’ancien président Donald Trump.
Ce dernier exige que soit également approuvé au Congrès un durcissement de la législation sur l’immigration avant toute nouvelle aide financière à l’Ukraine.
« La manière dont ils (les républicains) se détournent de la menace que représente la Russie, la manière dont ils se détournent de l’Otan et de nos obligations, c’est tout simplement choquant », a tonné le président Biden en campagne pour sa réélection.
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