« Nous ne devons pas faiblir en cette période critique pour obtenir des cessez-le-feu à Gaza et au Liban, pour acheminer l’aide dont Gaza a désespérément besoin et obtenir la libération de tous les otages », a-t-il fait valoir.
M. Lammy, qui s’entretiendra avec les dirigeants de Bahreïn et de Jordanie et rencontrera le personnel des forces armées britanniques stationné au Moyen-Orient, a qualifié la situation d' »incroyablement dangereuse ».
Il « fera pression pour mettre fin au cycle de la violence » et exprimera les craintes de Londres quant au « risque d’escalade et d’erreur de calcul », selon le ministère des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie britannique réitérera également les appels de son pays en faveur d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban, et demandera aux partenaires régionaux d’exhorter l’Iran et ses mandataires à la retenue.
À Bahreïn, il visitera la frégate HMS Lancaster de la Royal Navy, qui est déployée dans le pays et patrouille dans les eaux de la mer Rouge et du Golfe pour contrer les activités des rebelles houthis du Yémen.
Il rencontrera également des « personnalités de haut rang » dans le pays, tandis qu’en Jordanie il s’entretiendra avec le ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi, selon le ministère des Affaires étrangères.
M. Safadi a accusé lundi à Beyrouth Israël de d’avoir « l’entière responsabilité » d’une « escalade » qui va entraîner le Moyen-Orient dans « une guerre régionale ».
M. Lammy a effectué une tournée dans la région à la mi-août, se rendant en Israël et dans les territoires palestiniens occupés aux côtés du ministre français des Affaires étrangères.
Toutefois, les tensions se sont considérablement aggravées depuis, alors qu’Israël intensifie son offensive terrestre contre le Hezbollah dans le sud du Liban et que l’Iran a tiré des missiles sur son ennemi juré, Israël, pour la deuxième fois en six mois, le 1er octobre.