« La compagnie a perdu une bataille mais continue son combat pour le pavillon français. L’Etat est déterminé à déployer tous les moyens pour trouver une solution qui permette de continuer l’exploitation des navires et de préserver les emplois », déclare Frédéric Cuvillier dans un communiqué.
La CMA a prononcé l’interdiction sous 6 mois d’exploiter les navires de la compagnie qui loue ses bateaux à Eurotunnel depuis la Côte d’Opale vers le port de Douvres et ce pendant une période pouvant aller jusqu’à 10 ans.
« Ce jugement revient à condamner l’entreprise et ses 533 emplois en France et 71 en Grande Bretagne », s’insurge M. Cuvillier.
Il estime que « le détroit n’est pas saturé et qu’il y a place pour trois opérateurs parmi lesquels MyFerryLink ».
MyFerryLink (ex-SeaFrance) et Eurotunnel ont annoncé vendredi qu’ils feraient appel de la décision finale de la CMA.
L’autorité britannique avait déjà interdit en juin 2013 à MyFerryLink d’opérer depuis Douvres avant que cette décision ne soit cassée en décembre par le tribunal d’appel de la concurrence britannique.