Le chiffre d’affaires est ressorti à 3,6 milliards d’euros, en hausse de 13%, et l’Ebita (résultat opérationnel avant amortissement des écarts d’évaluation) a progressé de 170% à 265,9 millions d’euros, a indiqué le groupe dans un communiqué.
La rentabilité s’améliore nettement, et s’établit à un niveau « référence » pour le secteur naval de 7,4% en 2018 contre 3,1% en 2017 (après retraitement selon la norme IFRS 15). Cela représente une progression de 4,3 points.
Les prises de commandes enregistrées en 2018 se tassent légèrement à 3,7 milliards d’euros, mais 2017 avait bénéficié d’un niveau particulièrement élevé de prise de commandes avec la notification du programme des futures frégates de défense et d’intervention (ex-FTI).
Au total, le carnet de commandes s’établit à 13,8 milliards d’euros.
Sur les années 2017 et 2018, le ratio « Book-to-Bill » (prises de commandes sur chiffre d’affaires), qui mesure le renouvellement du carnet de commandes, s’établit à 1,13, souligne Naval Group, qui est détenu à 35% par le groupe Thales.
« Nous avons dépassé depuis 2015, nos objectifs de croissance et de rentabilité opérationnelle. 2018 s’inscrit à nouveau dans cette dynamique positive », s’est félicité Frank Le Rebeller, directeur général finance, juridique et achats de Naval Group.
« Les résultats de l »exercice marquent, pour la quatrième année consécutive, et conformément à notre plan de marche, une progression de notre chiffre d’affaires et une forte amélioration de notre rentabilité opérationnelle, ainsi que du résultat net part du groupe », a-t-il ajouté.
« Ces résultats ont permis de recruter plus de 1.500 nouveaux collaborateurs en 2018 et de porter notre effort global d’investissement au-dessus de 400 millions d’euros », a-t-il souligné. Selon Frank Le Rebeller, 2019 devrait se traduire par des chiffres comparables. Le groupe avait recruté plus d’un millier de nouveaux collaborateurs en 2017.
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