« Au vu de la dangerosité de la situation, les gardes-côtes ont envoyé sur place un bateau de patrouille depuis Lampedusa qui a embarqué les 49 personnes jugées les plus fragiles, dont 32 femmes, 13 enfants et quatre hommes », indiquent-ils dans un communiqué.
Le « Louise Michel », qui a secouru en mer un total de 219 migrants en deux opérations, se trouve dans « une zone de recherche et de secours » de l’Etat de Malte – espace où les Etats ont obligation de porter assistance aux embarcations en difficulté. Mais « en raison de la détérioration attendue des conditions météorologiques maritimes dans la région », Malte a contacté les garde-côtes italiens pour cette opération, précise le communiqué.
Le navire humanitaire, qui compte seulement dix membres d’équipage, avait lancé un appel à l’aide dans la nuit de vendredi à samedi, en déplorant notamment un mort à bord.
Après un premier sauvetage jeudi, il avait indiqué avoir récupéré vendredi 130 nouveaux migrants à la dérive à bord d’un canot pneumatique qui prenait l’eau.
Il est, du fait de sa surpopulation, incapable d’avancer, et 33 personnes sont par ailleurs restées sur un radeau de sauvetage amarré au bateau, a-t-il ajouté.
Le navire, baptisé du nom d’une anarchiste française du XIXe siècle et décoré d’un graffiti de l’artiste britannique Banksy, a été affrété dans le plus grand secret.