Le premier sauvetage, décrit comme « éprouvant » par SOS Méditerranée, a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi au large de la Libye.
Les 72 personnes secourues, dont des femmes et des enfants, se trouvaient sur « un pneumatique en détresse, dans une obscurité totale, au milieu de vagues de trois mètres » et « ont été retrouvées sans gilets de sauvetage », a indiqué l’ONG, dont le siège est à Marseille.
« Tous les rescapés étaient épuisés » et un homme « s’est effondré pendant l’évacuation », selon SOS Méditerranée, qui affrète l’Ocean Viking en partenariat avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
Mercredi, le navire a porté secours à une autre « embarcation pneumatique en détresse » au milieu de « vagues de plus de deux mètres », dans laquelle se trouvaient « 59 personnes en danger de mort imminente », a poursuivi l’ONG.
Dimanche et lundi, le navire humanitaire avait déjà effectué deux sauvetages, secourant respectivement 70 et 94 migrants, ce qui porte à 295 le nombre de rescapés pris en charge à bord de l’Ocean Viking, dont 132 mineurs non accompagnés.
« Le plus jeune des rescapés est un bébé d’un an seulement », a précisé l’ONG.
La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’agence onusienne estime que près de 24.000 personnes au moins y sont mortes ou disparues depuis 2014, dont 2.048 l’an dernier.
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