« Il faut réaliser un exercice de clarification, se dire les choses en face et voir où l’on va », a déclaré Jean-Pierre Djaïwé, l’un des porte-parole du Palika, lors d’une conférence de presse organisée à Nouméa qui présentait les conclusions de son 48e congrès tenu à Lifou, une des îles Loyauté de l’archipel calédonien, du 10 au 12 novembre.
L’UC, principale force indépendantiste également membre du FLNKS, a décidé de rompre à nouveau les discussions avec l’État tant qu’il n’apporterait pas de réponse à ses propositions, alors que le Palika a poursuivi les travaux avec les partenaires non indépendantistes et les représentants de l’État en Nouvelle-Calédonie autour de la proposition soumise par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin au début du mois de septembre.
Le dernier congrès du FLNKS dont sont membres le Palika et l’UC a eu lieu en février 2023.
Gérald Darmanin est attendu dans les jours à venir sur le territoire afin de poursuivre les discussions sur le futur statut du territoire, avec l’objectif de parvenir à une réforme constitutionnelle en 2024.
Si des compromis peuvent être trouvé pour parvenir à un accord transitoire, le Palika a rappelé qu’à ce stade de la discussion, « seul le projet de pleine souveraineté avec partenariat reste l’option +ouverte+ ».
Le Palika estime que l’indépendance en partenariat avec la France est la seule solution qui permette de s’engager sur « le chemin du pardon », évoqué par Emmanuel Macron lors de son discours de Nouméa le 26 juillet. Une solution qui permettrait d’aboutir à un accord qui ne soit pas « une victoire des uns contre les autres », a insisté le porte-parole indépendantiste.