« Je n’ai aucun problème à dire que justice à été rendue », a déclaré M. Obama lors de sa dernière conférence de presse à la Maison Blanche. Car Chelsea Manning a purgé « une dure peine de prison », « elle a été jugée (…), elle a admis sa responsabilité pour son crime, la peine qu’elle a reçue était très disproportionnée par rapport à celles d’autres lanceurs d’alerte », a-t-il ajouté, rappelant qu’il avait « commué et non annulé » la peine de Mme Manning.
La militaire transsexuelle, qui s’appelait Bradley Manning au moment des faits reprochés, sera libérée le 17 mai. Elle avait été condamnée en août 2013 pour avoir transmis plus de 700.000 documents confidentiels au site WikiLeaks.
Parfois critiqué pour la sévérité de son administration à l’égard des lanceurs d’alerte, le président américain a insisté sur la nécessité de trouver « le bon équilibre entre l’obligation (pour les lanceurs d’alerte) de rendre des comptes » et la volonté « d’ouverture et de transparence » dans une démocratie.
La femme soldat de 29 ans, qui a purgé près de sept ans de prison, avait tenté de mettre fin à ses jours en octobre, après une première tentative de suicide en juillet.