Les textes, publiés au Journal officiel, ont pour but de « protéger la faune sauvage » en complétant la « liste des espèces protégées de ces territoires », explique le ministère de la Transition écologique dans un communiqué.
Le premier arrêté concerne le département de Guadeloupe, où est interdite la « destruction intentionnelle » ou encore la « dégradation des sites de reproduction » d’un certain nombre d’oiseaux, tandis que leur détention ou vente est interdite sur tout le territoire national.
La liste est complétée par rapport aux textes précédents avec l’ajout de nouvelles espèces, comme le pélican brun.
« Avec ce nouvel arrêté, 203 espèces d’oiseaux sont désormais protégées en Guadeloupe, soit 96 espèces de plus par rapport au précédent arrêté », détaille le gouvernement.
Un deuxième texte concerne des oiseaux présents dans la collectivité de Saint-Martin, avec là encore une liste allongée par rapport aux textes antérieurs.
Enfin, la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon fait l’objet de deux arrêtés distincts: l’un pour la protection des oiseaux et le second pour celle de mammifères, comme la chauve-souris cendrée ou la loutre du Canada.
« Grâce à cet arrêté, les sites de nidification des seuls couples nicheurs de Pygargues à tête blanche de France (Haliaeetus leucocephalus) sont désormais protégés », souligne le communiqué.
« La faune et la flore ultramarines font partie des écosystèmes les plus riches et foisonnants du monde. C’est une chance pour la France, et surtout un enjeu majeur, puisqu’elle représente 80% de notre biodiversité nationale », a commenté la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué.