En centre-ville ou à la campagne, les 1.319.314 pêcheurs titulaires d’une carte de pêche, sésame obligatoire pour s’adonner à ce sport de nature, pourront taquiner le brochet mais aussi le sandre, la perche, le mulet et le silure « qui ont eu le temps de se reproduire ».
« L’ouverture de la pêche aux carnassiers est plus tardive que la pêche à la truite (9 mars) car le brochet se reproduit entre fin février et la mi-mars et on doit laisser le temps aux poissons de reprendre des forces », explique Benoît Lefevre, porte-parole de la FNPF.
La pêche au brochet ou pêche au carnassier se pratique par tous les temps. Il existe plusieurs techniques, notamment la pêche au vif et celle au leurre, « très tendance », « avec des appâts en plastique, lourds ou souples, à la fois stratégique et sportive et qui connaît un engouement croissant chez les jeunes », commente M. Lefevre.
Les quelque 6.000 pêcheurs parisiens qui pratiquent la pêche urbaine ou « street fishing » tenteront, eux, d’attraper perches et sandres mais aussi silures, » dont certains peuvent mesurer jusqu’à deux mètres et peser près de 70 kg ».