Ce total comprend un engagement de 6 milliards de dollars de la part des Etats-Unis, annoncé jeudi par l’envoyé de la Maison Blanche pour le climat, John Kerry.
« Nous entreprenons de nombreuses initiatives différentes pour avoir le plus grand impact possible », a déclaré vendredi M. Kerry, aux correspondants de la presse étrangère à Panama.
« La raison de l’augmentation est que nous avons adopté la loi sur la réduction de l’inflation aux Etats-Unis, qui a investi beaucoup d’argent dans la lutte contre la crise climatique, et le résultat est que nous avons une plus grande capacité à entreprendre des initiatives qui auront un impact climatique », a-t-il indiqué.
Le communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Panama ne précise pas la période pendant laquelle ces décaissements seront effectués, mais souligne que le montant correspond à « plus du double » de ce que les Etats-Unis avaient promis lors de la conférence « Notre Océan » de 2022.
Près de 5 milliards de dollars de cette enveloppe américaine seront destinés à combattre le changement climatique, dont un peu plus de la moitié pour « développer la résilience des ressources marines et des communautés côtières » affectées, a précisé dans un communiqué l’ambassade américaine à Panama.
Les Etats-Unis consacreront par ailleurs 665 millions de dollars pour favoriser la pêche durable, 200 millions pour combattre la pollution, 73 millions pour des programmes d' »économie bleue » (l’équivalent marin de l’économie verte) et 11 millions à des zones maritimes protégées.
De son côté, l’Union européenne (UE) a annoncé qu’elle s’engageait cette année à hauteur de 816,5 millions d’euros (865 millions de dollars) pour des projets de protection des mers.
Sur cette enveloppe, 320 millions d’euros seront consacrés à des recherches sur la biodiversité marine et à contrer l’impact du changement climatique sur les milieux maritimes, tandis que 250 millions d’euros iront au programme de satellite Sentinel-1C de surveillance des effets du changement climatique et notamment la fonte des glaces arctiques.
Quelque 600 délégués de gouvernements, entreprises et ONG s’étaient réunis depuis jeudi matin à Panama pour débattre du cadre à donner à l' »économie bleue » pour l’exploitation durable et la protection des mers et des océans.
Les participants à la conférence « Notre Océan » annoncent des « engagements » volontaires mais ne procèdent à aucun vote et n’adoptent pas d’accord.