« En raison de la situation financière (de STX Finlande) et de la perte du contrat pour un paquebot géant au profit de la France, les coûts fixes de l’entreprise doivent être réduits de 30% », a indiqué un porte-parole du syndicat, Jari Aalto, dans un communiqué.
Les négociations, qui portent sur les 2.200 employés des chantiers de Turku et de Rauma (est), vont commencer mardi.
Selon M. Aalto, la situation des chantiers est précaire. STX Finlande affiche des pertes depuis plusieurs années et les deux chantiers sont aujourd’hui en sous-charge.
Le site de Turku a récemment reçu deux commandes. Leur financement n’est pas sécurisé ce qui menace la construction des navires. Pour l’assurer, STX Finlande a demandé au gouvernement finlandais un prêt de 50 millions d’euros.
« Maintenant, il est extrêmement important d’obtenir ce financement. Si les commandes disparaissent, cela signifie que l’industrie navale finlandaise va périr », a déploré le représentant syndical.
Le 27 décembre, l’Américain Royal Caribbean International (RCI), numéro deux mondial de la croisière, a choisi STX France, à Saint-Nazaire, aux dépens des chantiers STX de Turku (Finlande), avec lesquels ils étaient en compétition, pour la construction d’un paquebot géant.
Interrogé par la télévision publique YLE, le directeur du personnel de STX Finlande, Arto Helin, a refusé d’indiquer combien d’emplois seraient supprimés.
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