Tout en rendant le président russe Vladimir Poutine responsable du regain de tensions, elle a souligné que Kiev se devait de « rester avisée, car nous nous ne pourrons résoudre les choses qu’en restant raisonnables, en discutant les uns avec les autres ».
« Il ne peut y avoir de solution militaire à ces confrontations », a-t-elle insisté à Berlin lors d’un forum économique germano-ukrainien, après l’appel du président Petro Porochenko à déployer des navires de l’Alliance atlantique pour garantir l’accès à la mer d’Azov.
Elle a promis d’aborder le sujet avec Vladimir Poutine lors du prochain sommet du G20, accusant la Russie d’avoir volontairement limité l’accès à la mer d’Azov, qui baigne les côtes ukrainiennes et russes, depuis l’inauguration d’un pont sur le détroit de Kertch reliant la Russie à la Crimée, annexée par Moscou.
« Car tout cela est à mettre totalement sur le compte du président russe. Depuis que ce pont a été inauguré en mai, les conditions de navigation ont empiré », a-t-elle dit.
La chancelière a promis de tout faire pour que la côte ukrainienne, en particulier la ville de Marioupol, restent accessible par voie maritime.
Et elle a réaffirmé l’engagement de Berlin et de Paris dans le processus de paix en Ukraine, tout en reconnaissant que « les succès restent malheureusement très limités ».