« En effet, les signes positifs de la pleine reconstitution de ce stock de thon rouge se multiplient, ce qui confirme l’efficacité du plan de reconstitution et des efforts de gestion des professionnels de la pêche, notamment français », fait valoir M. Cuvillier dans un communiqué.
Plusieurs gouvernements avaient exercé de fortes pressions pour les augmenter de quelque 400 tonnes (environ 3%), selon le WWF, notamment le Japon qui absorbe 80% du thon pêché en Méditerranée pour alimenter les restaurants de sushis.
La CICTA prévoit en outre de maintenir en 2014 les quotas pour le germon et l’espadon de l’atlantique Nord.
La France et l’Union européenne ont par ailleurs défendu l’amélioration du contrôle des fermes thonières pour tous les pays adhérant à la CICTA, « les modalités de contrôle de la mise en cage des thons rouges seront ainsi précisées et uniformisées », selon le communiqué.
En revanche, il faudra attendre la prochaine session annuelle de la CICTA pour que soit envisagée la mise en place d’un système de traçabilité électronique des thons.
Par ailleurs, la France et l’Union européenne ont obtenu le renforcement de la collecte de données sur les dispositifs de concentration du poisson (DCP) dans les pêcheries des thons tropicaux, pour améliorer les connaissances sur cette pratique de pêche et l’évaluation scientifique de l’état des stocks.
Le thon rouge demeure menacé par la surpêche en raison du dépassement des quotas de 57% entre 2008 et 2011, selon la fondation américaine Pew.