« On a sacrifié la pêche à la guerre inouïe que la Commission a menée à l’égard de la Grande-Bretagne qui avait décidé de sortir de l’UE », a affirmé la candidate à la présidentielle sur Cnews, interrogée sur les tensions entre Paris et Londres à propos des licences de pêche post-Brexit accordées aux pêcheurs européens.
« Tout cela a créé une hostilité entre l’UE et la Grande-Bretagne dont nous sommes nous aujourd’hui, la France, la victime. C’est de la faute de ces gens qui, au passage, se sont dits +la pêche française on s’en moque+ », a-t-elle ajouté, citant nommément Michel Barnier, candidat à l’investiture de la droite qui avait mené les négociations du Brexit.
« Quand une nation ne défend pas ses intérêts, personne d’autre ne va les défendre pour elle », a-t-elle souligné. « Il ne faut pas céder face aux Britanniques. Il faut défendre les pêcheurs à tout prix, mais que cela serve de leçon: c’est la nation qui protège, c’est l’UE qui affaiblit ».
Londres a annoncé jeudi vouloir convoquer l’ambassadrice de France en réponse aux menaces de rétorsion de Paris, qui reproche au Royaume-Uni d’accorder des licences de pêche en trop petit nombre.