« Mon collègue Clément Beaune (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, ndlr) rencontrera M. Frost demain (jeudi) à Paris à ce sujet, et il y aura une autre réunion vendredi à la Commission européenne », a-t-il déclaré à l’issue du Conseil des ministres, répondant en anglais à la question d’une journaliste britannique.
« Je veux rappeler que c’est d’abord un sujet européen et donc la réunion à la Commission européenne sera très importante et il faudra attendre » son issue avant une éventuelle mise en oeuvre de sanctions, a-t-il ajouté.
M. Attal a rappelé que « toutes les options étaient sur la table » concernant de futures sanctions, alors qu’Emmanuel Macron a accordé dimanche aux Britanniques un sursis jusqu’à jeudi avant de mettre en place des mesures si Londres n’acceptait pas la « désescalade » proposée par Paris.
Le porte-parole du gouvernement a réaffirmé que le gouvernement français attendait de Londres qu’il « respecte » ses engagements post-Brexit, notamment « sur les licences de pêche », réfutant l’idée que l’accord signé ait été « vague » sur ce point.
L’accord post-Brexit « n’est pas comme un menu entrée-plat-dessert qui peut venir séparément », a-t-il dit de façon imagée.
Mardi, le Premier ministre britannique Boris Johnson avait indiqué que la position britannique dans ce conflit restait la même: « Vous demandez si le Royaume-Uni a changé de position sur la question de la pêche. La réponse est non », a déclaré le dirigeant conservateur lors d’une conférence de presse à la COP26.