« Nous sommes ouverts en permanence aux discussions, matin, midi et soir », a-t-il dit, rappelant une nouvelle fois que « les Britanniques doivent respecter leurs engagements », lors d’un déplacement à Lorient (Morbihan).
« Comprenez que nous soyons intransigeants sur le fait que (…) les engagements souscrits soient tenus », a poursuivi le chef du gouvernement français. Avant d’affirmer: « Nous veillerons au respect de nos intérêts et au respect de la parole donnée ».
Mercredi, la France a annoncé qu’en l’absence de progrès sur les licences de pêche post-Brexit, s’appliquerait à partir du 2 novembre une première série de mesures: l’interdiction de débarquement de produits de la mer britanniques dans tous les ports français, un renforcement des contrôles douaniers, sanitaires et de sécurité des navires britanniques, ainsi qu’un contrôle des camions à destination et en provenance du Royaume-Uni, principalement à Calais.
Le gouvernement britannique avait jugé mercredi soir ces mesures « disproportionnées » et prévenu qu’elles feraient l’objet « d’une réponse appropriée et calibrée ».
Le Premier ministre a dit jeudi « ne pas demander mieux qu’une désescalade intervienne », assurant pour sa part que les Britanniques avaient « toutes les clés pour la réaliser ». « L’escalade n’est pas du fait de la France », a-t-il insisté.