Dans l’ensemble, « nos entreprises ont su jusqu’à présent absorber les pertes dues à la crise sanitaire. Mais cette situation ne pourra pas durer éternellement », note Lionel Collachot, secrétaire général de LOFP dans un communiqué, qui pointe du doigt la crise sanitaire mais également le Brexit.
En volume, les ventes en criées ont reculé de 12,6%, et de 12,8% en valeur. Dans l’ensemble, la perte de chiffre d’affaires s’est élevée à 13,5 millions d’euros. Les mareyeurs ont de leur côté vu leurs achats reculer de 10% en valeur et de presque 7% en tonnage.
Les ports de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) et de La Turballe (Loire Atlantique) ont cependant connu « une saison exceptionnelle sur la sardine », surtout en décembre, « ce qui a tempéré un bilan qui était jusque là plus morose », indique le communiqué. La Turballe a cependant enregistré une chute de ses ventes de 18,6% en valeur.
« Malgré la fermeture des restaurants, la chute de l’export et l’incertitude régnant sur le marché, producteurs et acheteurs ont continué de jouer leurs rôles, les premiers en poursuivant leurs sorties en mer pour maintenir des volumes d’apports importants, les seconds pour équilibrer la balance et maintenir des prix raisonnables », constate l’association créée en octobre 2020.
Depuis début février cependant, les prix sur certaines espèces se sont effondrés (sole, bar, merlu), notamment en raison de la fermeture des restaurants, souligne l’association, qui note en outre la présence au large de davantage de navires étrangers du fait du report de l’effort de pêche découlant du Brexit.
Les Pays de la Loire comptent cinq halles à marée: Le Croisic, Les Sables d’Olonne, La Turballe, Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Noirmoutier. La région se situe à la deuxième place au niveau national en valeur (100 M EUR) et à la quatrième en volume (22,1 t).