Les manoeuvres se dérouleront autours de l’archipel des Paracels du 5 au 11 juillet, et les autres embarcations n’auront pas le droit de pénétrer dans ce secteur pendant la durée des exercices, a indiqué un communiqué de l’administration de la sûreté maritime.
Ces manoeuvres interviennent alors que La Cour permanente d’arbitrage basée à La Haye doit prononcer le 12 juillet sa sentence finale concernant les contentieux territoriaux en mer de Chine méridionale entre les Philippines et la Chine.
Depuis des décennies, Pékin considère comme territoire national la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, y compris des eaux proches des pays voisins.
Ces querelles sont une source potentielle de conflit régional, et les tensions se sont considérablement aggravées à mesure que Pékin affirme ses prétentions de souveraineté.
La Chine se fonde sur une délimitation en « neuf pointillés » apparue sur des cartes chinoises datant des années 1940.
Dans sa requête introduite en 2013, Manille demande à la CPA de déclarer que les revendications chinoises sont une violation de la Convention de l’ONU sur le droit à la mer (CNUDM), dont les deux pays sont signataires.
Mais la Chine, qui ne reconnaît pas la compétence de la Cour et n’a donc pas envoyé de représentants aux audiences, a fait savoir qu’elle ne tiendrait pas compte de son verdict.
Les tensions en mer de Chine méridionale ont alarmé les autres pays et les Etats-Unis ont envoyé ces derniers mois des navires militaires croiser près d’îles contrôlées par Pékin.
Dans ce contexte de tensions avec les Philippines et les Etats-Unis, le président Xi Jinping a affirmé vendredi que la Chine ne ferait aucun compromis sur sa souveraineté.
Le Vietnam, la Malaisie, Brunei et Taïwan ont également des revendications sur la zone.