Le « Liaoning » a quitté son port de Qingdao (est de la Chine) et mis le cap vers le sud, pour une première mission en mer de Chine méridionale, a rapporté la marine chinoise sur l’un de ses sites internet.
Le porte-avions, admis au service actif il y a un peu plus d’un an, est escorté de deux destroyers lance-missiles et deux frégates lance-missiles, a précisé l’agence de presse Chine nouvelle.
Cette nouvelle mission du navire-amiral de l’Armée populaire de libération intervient dans un contexte de tensions notamment avec Tokyo, qui s’oppose à Pékin dans une autre région maritime, la mer de Chine orientale.
Pékin a décrété unilatéralement samedi une « zone aérienne d’identification » au-dessus de la mer de Chine orientale, zone qui englobe les îles Senkaku, un archipel administré par le Japon mais revendiqué par la Chine sous le nom de Diaoyu.
La Maison Blanche y a vu une annonce « incendiaire », tandis que le ton est monté lundi entre Tokyo et Pékin, chacun convoquant l’ambassadeur de l’autre.
L’Australie a annoncé de son côté mardi avoir convoqué l’ambassadeur de Chine pour protester contre cette nouvelle mesure de Pékin, dont les ambitions maritimes inquiètent la région Asie-Pacifique.