Les opérations ont été conduites lundi et mardi par la Section de recherches de la gendarmerie de Pointe-à-Pitre, selon la région Guadeloupe.
Elles portent « sur diverses allégations relatives à l’utilisation de fonds publics et l’attribution de marchés dans le cadre des travaux sur des routes et ouvrages routiers entrepris consécutivement à la tempête Fiona ayant frappé le territoire en septembre 2022 », a indiqué la région dans un communiqué jeudi.
La tempête avait causé d’importants dégâts et fait un mort en Guadeloupe.
Le parquet européen a confirmé à l’AFP qu’une enquête était en cours, sans donner davantage de précisions à ce stade. « Des opérations de perquisition se sont déroulées au sein du conseil régional ainsi qu’au siège des Routes de Guadeloupe », a-t-il seulement indiqué.
Dans son communiqué, la région assure avoir « agi dans l’intérêt exclusif des administrés et conformément à la loi », expliquant que Fiona était une tempête « d’une rare violence » qui nécessitait « une prise d’action urgente et une mobilisation de moyens à la hauteur de l’événement dans le cadre juridique pertinent ».
Elle affirme « collaborer activement avec les enquêteurs pour faciliter leurs investigations ».
Le Parquet européen est le parquet indépendant et décentralisé de l’Union européenne, compétent pour mener des enquêtes, engager des poursuites et faire juger des infractions portant atteinte au budget de l’UE, comme la fraude, la corruption ou la fraude transfrontalière grave à la TVA.