Le président américain Donald Trump a par ailleurs laissé entendre à des journalistes, depuis la Maison Blanche, que Téhéran pourrait avoir arraisonné un second navire.
« Il pourrait y en avoir un, il pourrait y en avoir deux », a-t-il déclaré, sans davantage de précision.
Selon la chaîne CNN, citant un responsable américain, l’Iran a arraisonné un second pétrolier britannique battant pavillon libérien, le MV Mesdar.
M. Trump a assuré que les Etats-Unis « échangeront » et « travailleront avec le Royaume-Uni » au sujet du pétrolier britannique.
« C’est la seconde fois en un peu plus d’une semaine seulement que le Royaume-Uni est pris pour cible par la surenchère de la violence du régime iranien », avait indiqué plus tôt Garett Marquis, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, dans un communiqué.
« Les Etats-Unis continueront à travailler avec leurs alliés et partenaires pour défendre leur sécurité et leurs intérêts face au comportement néfaste de l’Iran », avait-il insisté.
Quelques heures avant ce nouvel incident, l’administration américaine avait expliqué sa position sur la crise actuelle dans le Golfe, au cours d’une conférence au département d’Etat à laquelle participaient une centaine d’ambassadeurs accrédités à Washington.
L’émissaire américain pour l’Iran, Brian Hook, leur a présenté la coalition internationale que Washington cherche à mettre sur pied pour escorter les navires de commerce dans le détroit d’Ormuz, par où transite le tiers du pétrole acheminé par voie maritime sur la planète.
L’idée est que chaque pays escorte militairement ses navires marchands dans le détroit d’Ormuz, avec le soutien de l’armée américaine, qui assurerait la surveillance aérienne de la zone et le commandement des opérations.