« Son engagement, sa vision stratégique et son attachement au bien commun ont largement contribué au rayonnement de la marine marchande française à l’échelle internationale », a salué le délégué général d’Armateurs de France, Laurent Martens.
Il est décédé « soudainement », quelques mois après avoir fêté ses 80 ans, a indiqué l’organisation patronale, que M. Louis-Dreyfus a lui-même présidée de 2002 à 2004.
Son fils, Edouard Louis-Dreyfus, en est actuellement le président, tout comme il préside Louis Dreyfus Armateurs.
Philippe Louis-Dreyfus « a joué un rôle déterminant dans la modernisation du pavillon français », a souligné Armateurs de France, avec la création du Registre international français (RIF), un registre d’immatriculation ouvert aux navires de commerce au long cours et à certains navires de pêche.
Il a également travaillé à l’instauration du régime de la taxe au tonnage, qui permet aux entreprises de fret maritime de ne pas payer d’impôt sur les sociétés en le remplaçant par un impôt forfaitaire calculé sur le tonnage de leurs navires.
Philippe Louis-Dreyfus a également présidé l’association des armateurs européens (ECSA) de 2006 à 2009 ainsi que le Conseil maritime baltique et international (Bimco), l’une des plus grandes associations maritimes représentant les armateurs dans le monde, de 2015 à 2017.
Il a beaucoup milité pour une réduction de la vitesse des navires de commerce, « qu’il considérait comme la solution la plus efficace et la plus accessible à court terme pour décarboner la flotte mondiale », a rappelé Armateurs de France.