« Le système a failli », a déclaré le chef de l’Etat, qui avait annoncé dimanche prendre ses quartiers dans la région sinistrée jusqu’à ce qu’il soit « satisfait » du dispositif destiné à venir en aide aux victimes du typhon meurtrier.
« Nous avons eu une énorme panne de courant, une énorme panne des communications (…), une énorme panne dans pratiquement tous les domaines », a ajouté Benigno Aquino, très critiqué pour la lenteur des secours.
Il a expliqué cette lenteur par les graves dégâts enregistrés par les autorités locales, lors du passage le 8 novembre de Haiyan, un des typhons les plus violents à jamais avoir touché terre.
« La force destructrice de ce typhon était telle que le personnel (des autorités locales) faisait partie des victimes », a déclaré le président devant la presse, rappelant que seuls 20 policiers de Tacloban –une des plus meurtries par la tempête– ont été capables de prendre leurs fonctions au lendemain de la catastrophe, dans une ville de plus de 220.000 habitants.
Ce sont les Américains, accompagnés notamment du porte-avions George Washington, qui ont assuré la plus grande partie de l’aide, distribuant vivres et matériel médical dans toute la région sinistrée.
Les pays étrangers et des organisations internationales sont eux aussi présents.