De juillet à septembre, le transporteur a enregistré un bénéfice net divisé par 17, à 521 millions de dollars, après une année faste en 2022, l’amenant à intensifier sa restructuration et « réduire encore ses effectifs de 3.500 postes, dont 2.500 au cours des prochains mois et le reste jusqu’en 2024 », selon un communiqué.
L’effectif global sera ainsi ramené à moins de 100.000 postes, contre 110.000 début 2023 car Maersk a supprimé quelques 6.500 postes sur les neufs premiers mois de l’année.
Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires du groupe a reculé de 47%, à 12,13 milliards de dollars, contre 22,8 milliards un an auparavant.
Dans le domaine « Ocean », son coeur de métier, Maersk a enregistré une augmentation des volumes de 9% mais la baisse des prix du frêt a impacté le chiffre d’affaires, le divisant par plus de deux à 7,9 milliards de dollars, avec une contraction des prix particulièrement marquée sur les liaisons entre Asie et Europe, et Amérique du Nord et latine.
Du côté de l’offre « Logistique & Services », le chiffre d’affaires s’est élevé à 3,5 milliards de dollars, contre 4,2 milliards un an auparavant. Le segment a été négativement impacté par la baisse des prix, en particulier sur le marché du transport aérien et du transport routier, alors que les volumes sont globalement revenus au niveau de l’année dernière.
Enfin, le segment « terminaux » s’est aussi légèrement contracté avec un chiffre d’affaires passant de 1,1 milliard de dollars à 1 milliard sur un an du fait de la baisse de la demande de stockage suite à la décongestion mondiale après la pandémie.