« Sur toutes les plages et zones rocheuses Nord de l’ïle, des boulettes et galettes éparses ont pu être observées et analysées par les équipes du Parc national placées en alerte », a indiqué le Parc dans un communiqué.
« Ces sites font l’objet d’un diagnostic puis d’un plan de dépollution », conformément au plan Polmar, a ajouté le communiqué.
Vendredi soir, 26 plages de 9 communes du Var étaient impactées par la pollution aux galettes d’hydrocarbure, selon la préfecture, à Sainte-Maxime, Saint-Tropez, Ramatuelle, La Croix-Valmer, Hyères (Porquerolles), Grimaud, Cogolin, Gassin et Bormes-les-Mimosas.
150 personnes étaient mobilisées vendredi pour nettoyer ces plages, selon la préfecture.
« L’entreprise de dépollution durera autant de temps que nécessaire », a déclaré à l’AFP Serge Jacob, secrétaire général de la préfecture, insistant sur l’importance d’une action « qualitative », avec des « intervenants dûment encadrés, dans le respect de la biodiversité ».
Les actions de dépollution évolueront « en fonction de la force des courants et du vent », a-t-il ajouté. La préfecture a demandé aux habitants, dans un communiqué, « de ne pas toucher ou ramasser les galettes qu’elles peuvent trouver mais d’informer leur mairie, les services de police ou de gendarmerie (au 17) ou les sapeurs-pompiers ».
Toutes les plages polluées sont fermées au public.
Pour ces opérations de dépollution, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a annoncé dans un communiqué jeudi avoir débloqué un fonds d’urgence de 100.000 euros.