Lors de cette opération, organisée de mardi à mercredi soir par la préfecture maritime et le ministère italien de l’Environnement, baptisée Oscar-Med 2016, des moyens maritimes et aériens français et italiens, ainsi qu’un aéronef espagnol, ont patrouillé en mer de Ligurie et dans le canal de Corse, zone d’un important trafic commercial.
« Il s’agit de détecter des pollutions volontaires, mais aussi d’aller plus loin dans la coopération et de roder les procédures entre les différents pays », a déclaré à l’AFP Stanislas Gentien, porte-parole de la préfecture maritime de Méditerranée.
« Lorsqu’on détecte une pollution, si on a un flagrant délit on peut transmettre les éléments à l’autorité judiciaire compétente, le parquet italien ou français, selon la zone de détection, en France il s’agit du parquet de Marseille », a précisé M. Gentien.
Depuis le début de l’opération actuelle, aucune pollution n’a été détectée.
« En 2015, 150 cas de pollution ont été détectés ou signalés en Méditerranée (partie française), un tiers a été confirmé. De ces cinquante, une trentaine étaient provoqués par des hydrocarbures. Il peut cependant également s’agir de boue ou de troncs d’arbres et dans ces cas-là, on laisse la nature faire son oeuvre. Les présences huileuses sur l’eau peuvent également venir de cétacés décédés », a expliqué M. Gentien.