« La mobilisation de tous les acteurs portuaires et la mise en place d’un plan de continuité d’activité au printemps ont permis d’atténuer les effets de cette crise », a toutefois relativisé le port, dont le trafic était déjà en baisse de 5,5% en 2019, année durant laquelle la réforme des retraites avait affecté « l’ensemble des trafics ».
En 2020, « pour la troisième année consécutive, le trafic de gaz naturel atteint un niveau record (8,8 Mt) », a indiqué le port, tandis que « les importations de pétrole brut ont accusé une forte baisse par rapport à l’an passé (5,9 Mt, – 24%), tout comme les exports de flux raffinés (3 Mt, – 22%) ».
Les vracs agroalimentaires ont connu une hausse de 15% et le trafic céréalier s’est élevé à 0,8 Mt (+ 21 %). « Les volumes ont principalement été portés par une forte demande des pays du Maghreb craignant des ruptures de chaîne logistique en raison de la crise sanitaire », a expliqué le port à ce sujet.
L’activité du terminal roulier a diminué de 29% à 0,4 Mt car les secteurs automobile et aéronautique ont « particulièrement souffert du contexte sanitaire ».
Enfin, le trafic du terminal à conteneurs de Montoir-de-Bretagne a clôturé l’année à 1,6 Mt, soit une baisse de 10% par rapport à 2019.